Ces prothèses sont mises en place en urgence pour des fractures luxations (type 4 B de Neer) de la tête humérale. Le problème essentiel, tant sur le plan chirurgical que des suites fonctionnelles, réside dans le fait que les tubérosités doivent être réinsérés. Pour cela un implant huméral spécifique est utilisé de façon à pouvoir refixer la grosse et la petite tubérosité.
La rééducation après arthroplastie d’épaule a évolué avec les progrès de la chirurgie prothétique et des implants. Aujourd’hui les patients peuvent espérer retrouver une épaule indolore et un membre supérieur fonctionnel. Cependant, les résultats diffèrent selon qu’il s’agisse d’une hémiarthroplastie post-traumatique, d’une arthroplastie anatomique sur omartrose centrée, sur ostéonécrose, sur cal vicieux ou sur arthrose post-traumatique ou encore d’une prothèse inversée sur omarthrose excentrée avec rupture de coiffe irréparable
Les prothèses anatomiques sont mises en place pour des atteintes de l’articulation gléno-humérale (omarthrose, osteonécrose de la tête, cals vicieux postraumatiques) avec une coiffe préservée. La particularité essentielle de leur rééducation réside dans la voie d’abord utilisée pour leur mise en place ; c’est le subscapulaire qui est désinséré puis réinséré pour mettre en place l’implant. La qualité du résultat fonctionnel et la longévité de l’arthroplastie seront en partie fonction de la bonne mobilité passive de la néo-articulation et du bon équilibre des parties molles et en particulier des muscles péri-articulaires.