Vous trouverez ci-dessous un certain nombre de recommandations émanant de la Haute Autorité de Santé, en lien avec le bilan et la rééducation de l’épaule.
Bilan et rééducation
Particularités de la rééducation :
S’assurer du nombre et du type de tendon qui ont été réparés.
Un tendon met 8 à 10 semaines à cicatriser. Immobilisation 24h/24
Mise au repos de l’épaule en Gerdy ou orthèse thoraco-brachiale pendant 6 semaines.
Depuis 20 ans, la prise en charge ambulatoire de l’épaule opérée n’a pas évolué de façon aussi radicale ou novatrice que les techniques chirurgicales et la durée d’hospitalisation. A la suite de Neer, des protocoles standardisés ont été formalisés, ils s’imposent parfois de façon inadaptée aux différents patients et aux praticiens rééducateurs libéraux avec le risque d’une grande variation d’évolution.
Le traitement chirurgical des ruptures de la coiffe des rotateurs en cas d’échec d’un traitement fonctionnel bien conduit. Chez l’adulte jeune (moins de 50 ans) l’indication d’une réparation chirurgicale peut être posée d’emblée pour éviter le risque d’évolution (majoration de la rupture, omarthrose excentrée…).
Ces prothèses sont mises en place en urgence pour des fractures luxations (type 4 B de Neer) de la tête humérale. Le problème essentiel, tant sur le plan chirurgical que des suites fonctionnelles, réside dans le fait que les tubérosités doivent être réinsérés. Pour cela un implant huméral spécifique est utilisé de façon à pouvoir refixer la grosse et la petite tubérosité.
La rééducation après arthroplastie d’épaule a évolué avec les progrès de la chirurgie prothétique et des implants. Aujourd’hui les patients peuvent espérer retrouver une épaule indolore et un membre supérieur fonctionnel. Cependant, les résultats diffèrent selon qu’il s’agisse d’une hémiarthroplastie post-traumatique, d’une arthroplastie anatomique sur omartrose centrée, sur ostéonécrose, sur cal vicieux ou sur arthrose post-traumatique ou encore d’une prothèse inversée sur omarthrose excentrée avec rupture de coiffe irréparable
Les douleurs d’épaules sont fréquentes. De 14 à 20 % de la population générale déclare en effet souffrir de l’épaule un jour donné (prévalence instantanée). Parmi ces douleurs, les atteintes de la coiffe des rotateurs (tendinopathie et bursite) sont les plus fréquentes. Elles représentent entre 44% et 65% des visites médicales pour un syndrome douloureux de l’épaule. Ces atteintes se révèlent un problème très coûteux puisqu’elles induisent des absences répétées au travail associées à des compensations financières dans 16% à 30% des cas.
Le syndrome de la Traversée Cervico Thoraco Brachiale (S.T.C.T.B) regroupe sous une seule dénomination un ensemble de signes et de symptômes causés par la compression des vaisseaux sous claviers et du plexus brachial dans une zone se situant entre la colonne cervicale et le médiastin (début des défilés) et le bord inférieur du grand pectoral (fin des défilés).
La rééducation de l’instabilité des rotateurs (sans pouvoir faire la part de ce qui revient à la coiffe elle-même) et le déséquilibre entre RE et RI, au détriment des premiers, encore que ce dernier point soit discuté [1, 2]. Si le déficit des RIreste difficile à interpréter, pour la part relative qu’y jouent les atteintes de la coiffe, ce temps isocinétique constitue, à ce stade, le pivot de la rééducation.
Pour nous, la rupture massive de la coiffe des rotateurs correspond à au moins deux tendons totalement rompus. Les autres critères, que sont la dégénérescence graisseuse et la rétraction, influencent la réparabilité. Cependant, il est difficile sur les imageries en coupe de savoir précisément si l’atteinte de deux tendons est bien totale.