L’imagerie de l’épaule occupe une place diagnostique de premier plan avec l’avènement au cours des 10 dernières années de l’IRM et les progrès de l’échographie de l’épaule, permettant un diagnostic précis et une orientation thérapeutique efficace. Si l’examen clinique a évidemment toute sa place et permet très fréquemment de faire le diagnostic, il n’est pas rare que l’imagerie redresse un diagnostic erroné, mettant en évidence une fracture passée inaperçue ou réorientant vers une capsulite rétractile.
Imagerie
L’arthroplastie consiste en la réfection chirurgicale d’une articulation avec ou sans implantation d’une prothèse.
Très répandue, l’arthrose (ou ostéoarthrite) résulte d’une dégradation du cartilage qui recouvre les extrémités des os au niveau des articulations. Touchant des millions de Français, elle est d’autant plus fréquente que l’on vieillit et peut toucher l’épaule, mais aussi la colonne vertébrale, le genou, les doigts, la cheville…
Les fractures de l’épaule comptent parmi les lésions les plus fréquentes du membre supérieur. Elles nécessitent souvent un traitement en urgence. Les suites de ces fractures sont en règle assez longues.
Qu’est-ce que la déchirure ou la rupture des tendons de la coiffe ? C’est un arrachement du tendon qui se fixe habituellement sur l’os. Le tendon se déchire comme une corde qui frotte sur une arête et qui lâche après la rupture de toutes ses fibres. Il se retrouve alors à distance et ne peut plus jouer son rôle.
Tandis que la tendinite est une inflammation simple du tendon, la tendinopathie calcifiante de l’épaule (TCE) provoque, en plus de l’inflammation, la formation de dépôts de calcium dans le tendon, près de l’attache de l’os.